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A titre posthume
12 octobre 2006

Et dieu dans tout ça ?

dunes

Quel calme… Cette paix me repose. La sérénité est plus liquide, comme une transe mystique où l’esprit abandonne définitivement toute lutte. Pas encore gagné. J'imagine celle promise par les dieux… qui doivent s’agiter quelque part autour de moi. Assez loin j’espère, car je n’ai pas le courage de répondre à toutes leurs questions sur ce que j’ai fait, si j’ai bien rempli ma mission, si j’ai toujours aidé mon prochain, moi-même dixit Jésus, et j’en passe, loin parce qu'il me faut un peu plus de temps entre moi et moi, loin ou à deux minutes d'ici, dans un paradis merveilleux doit exister un dieu. Quelqu'un tout en haut de la pyramide de l'expérience, dans le plus bel endroit qui soit. Ca fait un sacré moment, que je réfléchis là-dessus !

… Qu’est ce que je vais lui dire ? Bonjour ? D'abord les excuses ou je me tais, et j'observe mes orteils ?… " Ce n’est pas ma faute, j’y pouvais rien, je savais pas, c'était trop compliqué… ". Que va-t-il me demander ? Et quel dieu, d’abord ? Il y en avait plein sur terre ! Lequel va m'apparaître le jour de ma grande convocation ? Remarque, vu où j’en suis, je ne risque plus grand chose. Par contre je ne dois pas me rater pour l’éternité… Et si je loupais l’examen ? Où irais-je ?... Argh ! Ca va m’angoisser pour des siècles !... Qui est dieu ? Celui que je n’arrive pas à effacer de mes croyances, qui est-il ?

Il doit être beau, forcément, et grand et fort et robuste, le plus fort même puisqu’il est dieu. Je pesais soixante kilos… Il sait tout sur tout, il voit tout, entend tout, surveille peut être au cas où tu ne serais pas sage, te donne plein de bons conseils que tu ne suis jamais… Si c’est ça je préfère rester sur mon nuage. Et qu’on m’oublie ! Mon dieu à moi, celui que j'aimerais bien rencontrer, il m’aimera très fort, sans jamais me juger. Il sera comme un papa, mieux qu'un pote, dans son regard je verrai tout l'amour qu'il a pour moi. Et en toute confiance, je ferai tout pour lui ressembler le plus vite possible, le comprendre et le rejoindre. Un ange passe… Toujours aussi peu bavard mais carrément brillant ! Il me prendra dans ses bras, me dira qu'il m'aime, il me soignera, me guérira. Il me dira : " Je suis là, tout est bien. ". Il effacera mes larmes. Sur ses lèvres, un sourire illuminera mon âme. Avec lui je rirai aux éclats et on se tapera sur l’épaule, et je n’aurai plus jamais peur ni faim ni froid. Mon dieu, c’est ainsi que je te préfère.

Et puis ?… Je rencontre mon dieu et forcément je réussis l’examen parce qu'il est très gentil. Et puis ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Qu’est-ce qu’il va me donner à faire ? Parce que là je n’ai plus le choix, il n’y a plus personne à qui me plaindre, c’est lui qui choisis. Mais je mélange tout ! Mon dieu ne me donne ni travail ni mission car il m'aime, je suis libre. Les anciens dieux reviennent toujours au galop. Alors, que vais-je faire de mon éternité ? Puisque c'est moi qui choisis.

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Commentaires
I
Si Dieu existe, l'impotant n'est pas qu'il ressemble à ce que tu désires, mais que chacun apprenne à l'accepter tel qu'il se révèle. Un dieu de notre invention ne peut pas être Dieu, mais le fruit de notre imagination. Dieu est trop grand pour qu'on le connaisse sauf s'il choisit pour se révéler une voie qui nous est accessible. Selon l'Evangile, Jésus est l'expression humaine de Dieu. Regarde et vois qu'il n'est pas d'abord un Dieu effrayant, mais désireux d'une seule chose : établir un contact avec nous sur la base de notre premier besoin : le pardon.<br /> <br /> Cordialement
I
Si Dieu existe, l'impotant n'est pas qu'il ressemble à ce que tu désires, mais que chacun apprenne à l'accepter tel qu'il se révèle. Un dieu de notre invention ne peut pas être Dieu, mais le fruit de notre imagination. Dieu est trop grand pour qu'on le connaisse sauf s'il choisit pour se révéler une voie qui nous est accessible. Selon l'Evangile, Jésus est l'expression humaine de Dieu. Regarde et vois qu'il n'est pas d'abord un Dieu efrayant, mais désireux d'une seule chose : établir un contact avec nous sur la base de notre premier besoin : le pardon.<br /> <br /> Cordialement
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