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A titre posthume
24 octobre 2006

Révélation

colombebig

Au-delà des convenances et de l’image de soi, tout résidait dans le " je m’en moque ". Oui, ma réalisation ne passait que par l’oubli des autres, de leurs désirs et de leurs croyances, de tout ce qui les retenaient loin de ce qu’ils étaient, et ne savaient pas. " Je m’en moque " c’était me découvrir à l’abri de leurs conventions. Je n’étais pas ce qu’ils croyaient ou voulaient ou pensaient de moi. Einstein avait raison, tout est relatif. Il savait…

Savoir est tout, croire n’est que le chemin. Je pourrais croire toute mon éternité, chercher des preuves, forcer tous les coffres sans jamais oser savoir. Rien ne sépare les deux et pourtant la distance est infinie quand mon ego se refuse à abandonner la partie.

Savoir…

Oui, je sais ! Je sais que je suis bien autre chose, envers et contre toute réalité dimensionnelle dans laquelle je baigne encore au risque de m’y noyer.

Oui, je sais que l’amour est tout, que tout est amour, de façon inconditionnelle, bonjour l’ange !, maintenant et pour des siècles des siècles.

Oui, je sais que la Source existe et qu’elle vibre en moi. Elle est moi et je suis elle car c’est ainsi quand on aime.

C’est fou ce qu’il peut briller cet ange ! Amour ?… On dirait une grosse ampoule sans son culot !

Bref, il ne me reste plus qu’à sauter le pas, qu’à transformer mes connaissances en certitudes. Tout existe et peu importe les textes supplémentaires que j’écrirai. Tout existe, tout est là, maintenant et pour l’éternité.

Amour ?… Il me plaît mon ange ! Est-ce qu’on peut parler avec une ampoule ?

Oui, j’aurais du aimer pour tout, pour rien, aimer tous les chemins qu’empruntait mon corps, aimer à en perdre le nord jusqu’aux derniers confins du bout de mon destin.

J’aurais du aimer à sacrifier la vie dont je rêvais, aimer jusqu’à taire en moi toutes mes prières.

J’aurais du aimer à en vomir tout ce que j’étais, jusqu’à la fin, sans espoir de retour.

Jusqu’à en mourir d’amour.

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