Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A titre posthume
24 octobre 2006

Sofia

Belleptitegoutte

- Qui es-tu ?

- Mon nom est Sophie.

- D’où viens-tu ?

- Je suis partout où l’on a besoin de moi.

- Ha ?

- Et tu as besoin de moi.

- Moi ?

- Oui. Vois-tu quelqu’un d’autre ici ? Pose-moi ta question.

- J’en ai tellement. Tu as toutes les réponses ?

- Sans exception car je me nomme Sophie.

- Tu as d’autres noms ?

- Est-ce ta question ?

- Je n’ai droit qu’à une seule ?

- Que te dicte ta sagesse ?

- … De… Ne pas avoir d’idées préconçues sur qui tu es ?…

- Quel grand sage tu fais. Je m’appelle Sophie, d’autres me nomment Sofia et toute mon essence te fut révélée dans des mots tels que philosophie et théosophie…

- Ami de la sagesse, sagesse de dieu.

- Oui, je suis la Sagesse.

- Le savoir, la connaissance, l’expérience, la vérité ?

- Et l’humilité. Maintenant que tu sais qui je suis, pose-moi ta question.

- Chercher est-il la bonne voie ? Si je ne sais pas ce que je cherche. Si je ne peux même pas imaginer le début de la réponse ? Non, je viens de dire une bêtise, si j’imagine la réponse, je ne fais que me rappeler.

- Oui.

- Alors, vais-je trouver ?

- Que cherches-tu ?

- Ce que je cherche ? Mon dieu ! Pardon… Mais oui, c’est lui que je cherche !

- Quel dieu ?

- Un dieu d’amour !

- L’as-tu déjà imaginé ?

- Oui. Mais je l'ai effacé.

- Dieu ne rentre pas dans des cases.

- C’est ce que je crois. Non, j’essaie aussi de ne plus croire.

- Sage décision.

- Où est-il ?

- Partout… Devant moi, par exemple, et tu l’as devant toi. Tu le vois en toute création, en tous lieux, animé et inanimé. Il est partout car l’amour est tout.

- Dieu s’appelle Amour ?

- Lorsque tu prononces le mot " dieu ", tu subis encore les conditionnements de la race dont tu faisais partie. Ton dieu n’est qu’une vision anthropomorphique d’un concept infiniment plus simple et, bien entendu, plus compliqué. Plutôt que de discourir d’un dieu fait à ton image, préfère philosopher sur son essence et tu verras que chacune de tes questions trouveront leurs réponses.

- Plus de dieu, juste de l’amour.

- Son essence, ton essence et la mienne. Voilà pourquoi il est devant moi et tu l’as devant toi. L’amour est énergie, tout le reste n’est que véhicule.

- Simple.

- Et fort compliqué. Que te dicte ta sagesse ?

- Si l’amour est tout, tout est amour.

- Sagement tout.

- Tout est amour, minéraux, végétaux, animaux, êtres conscients incarnés ou éthérés…

- Toute création.

- Et tout est moi.

- Oui car tu es amour. Rien ne te sépare, rien ne te divise.

- Si tout est amour, je pourrai me fondre dans le tout et perdre mon identité ?

- Rien ne se perd.

- Mais si j’aime, comme un dieu, non, comme l’amour sait aimer, alors je me mets à la place de tout, je deviens chaque chose jusqu’à m’oublier, je suis partout en chaque atome de la création que j’aime car il est moi, fait partie de moi et il est tout. Comme moi ?

- Tu es et tu n’es pas.

- Je bute.

- Tu es lumière issue de la lumière afin d’expérimenter l’amour. Et tu n’es pas car tu peux à tout moment décider d’expérimenter le tout et t’y fondre, comme la goutte d’eau se fond dans l’océan. Elle est goutte d’eau qui ruisselle sur la roche au gré de la vague qui la porte et l’emporte. Elle est aussi l’océan lorsqu’elle retrouve les abysses de son élément.

- Elle est la goutte et l’océan.

- Comme toi. Mais tu disposes de la conscience qui te permet de faire l’expérience de qui tu es vraiment. La goutte d’eau ne sait pas à quel principe elle participe, toi, oui. Elle ne sait pas quelle est sa place ni son rôle, toi, oui. Elle n’a aucune conscience de qui elle est et pourtant elle est à la base de la création que tu as expérimentée si longtemps. Tu as conscience de ta propre expérience. Voilà le pourquoi de tes questions, tu veux redevenir conscient de ta nature véritable. Imagines-tu le pouvoir dont tu disposes ?

- Oui. Je suis une goutte d’eau consciente qui peut choisir de devenir l’océan.

- Qui ruisselle et se fond, à l’infini et pour l’éternité. Tu participes à la création dans ton individualité et tu es la création dans ton tout. Tu es et tu n’es pas.

- Je crois que je commence à comprendre.

- Ai-je répondu à ta question ?

- Je n’en aurai plus, n’est-ce pas, quand je déciderai d’expérimenter le tout ?

- Et tu en auras lorsque c’est de la séparation que tu reprendras conscience de qui tu es.

- Compliqué.

- Et si simple. Tu es amour, reviens toujours à ton essence.

- Je te reverrai ?

- Je suis toi.

- Merci Sophie.

- Merci à toi de m’expérimenter.

Publicité
Publicité
Commentaires
A titre posthume
Publicité
Publicité